Ōoku: The Inner Chambers
Episode 7

par Joan Lainé,
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Il s'en passe des choses dans ce septième épisode, et c'est peut-être un peu le problème de la série. Effectivement, elle instaure un rythme plutôt lent mais de nombreux événements se chevauchent, ce qui donne l'impression que la narration est décousue. Ou alors qu'elle manque de transitions. Des choses pourtant simples mais bien mieux gérées dans l'incroyable manga d'origine de Fumi Yoshinaga. Quoiqu'il en soit, cela s'explique par le format de l'anime, même si les épisodes diffusés sur Netflix ont une longueur variable, la série est limitée par ses 10 épisodes et son budget.

Dans ce nouvel acte, la shogun tombe enfin enceinte après avoir couché avec un autre homme que le malheureux Arikoto. Ce que l'ancien moine vit extrêmement mal au point de ne plus songer qu'à mourir. Cependant, les paroles de sa bien-aimée le rassurent, un peu comme le sort réservé à son amant qui transforme la jalousie en pitié.

L'anime brille par sa psychologie, décrivant à merveille ce que ressentent les personnages et arrivant à transcrire les émotions aux spectateurs. Cela donne une magnifique série riche en émotions fortes. Elle est rendue encore plus intéressante lorsqu'elle sort du palais afin de nous montrer la population dépeuplée de présence masculine. La série nous montre ainsi comment les femmes commencent à s'organiser entre elles pour conjuguer leur vie de foyer et le travail aux champs. Et une fois encore, c'est passionnant et drôlement inventif.

Note :

Le Pavillon des hommes (Ōoku: The Inner Chambers) est diffusé sur Nerflix.


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