Le guide des anime de l'été 2024
TASUKETSU -Fate of the Majority-

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TASUKETSU -Fate of the Majority- ?
Note de la communauté : 3.0



L'histoire

Un étudiant se retrouve dans un survival game dans lequel la moitié de la population humaine disparaît chaque nuit.

 

TASUKETSU -Fate of the Majority- est diffusé sur Crunchyroll.


Comment était le premier épisode ?

Guillaume Lasvigne
Note :

Et un anime en moins à regarder, un ! Et non, nous ne tomberons pas dans le piège d'un cliffhanger rigolo à plus d'un titre, mais qui fleure bon le twist débile dans les semaines qui suivront. Car le premier épisode de Tasūketsu n'évoque par ailleurs absolument rien de bon, probablement pas même chez les amateurs d'Alice in Borderlands ou autre King's Game ; bref, chez les fans d'un genre dont aucun des nombreux représentants ayant pullulé ces dernières années n'aura réussi à marquer l'industrie de son empreinte.

TASUKETSU -Fate of the Majority- mange donc la même chose que les précédents nommés. À savoir, des personnages se retrouvant obligés de participer à un jeu aux règles extrêmement simples, et dont les éliminés se retrouveront bonnement et simplement morts à minuit passé. Il est ici question d'une simple question, imaginée par l'un des survivants et sélectionnée par le maître du jeu (pardon, par « l'Empereur », c'est plus classe) : tous les participants faisant partie de la catégorie de réponses majoritaire perdront ainsi la vie. Et tout ça bien sûr, avec la garantie pour le dernier survivant de rencontrer le grand manitou à l'origine de tout ce bourbier !

Avec ses personnages-figurants non colorés, la série se pare d'entrée de jeu de ce que l'on pourrait considérer comme un parti pris visuel. Ça, c'est en tout cas si nos habitudes de spectateurs ne laissaient pas entrevoir des circonstances de production peu favorables à l'élaboration d'une série à même de se permettre ce genre de facétie. Les très nombreuses frames vides séparant deux plans (un parti pris – pour le coup – souvent utilisé dans le registre de la comédie notamment) nous confirment bien vite qu'il fallait par tous les moyens gagner un peu de temps dans la réalisation de ce premier épisode au rythme particulièrement rapide. De parti pris il n'y a donc pas, ou alors extrêmement hasardeux et surtout pénible quand étalé toutes les dix secondes sur vingt minutes. Pas de bol, ce genre de gimmicks immédiatement notable est bien la seule chose qui permette à Tasūketsu de se distinguer au-delà de la banalité absolue du reste.

Nous n'oserons même plus parler de médiocrité. Tout respire ici l'adaptation industrielle et forcée d'un matériau original qui ne demandait qu'à rester connu de ses fans. À la tête du projet, on retrouve étonnamment Tatsuo Satô, réalisateur de l'expérimental Cat Soup au début du siècle, un court-métrage qui avait notamment permis de révéler l'excellentissime Masaki Yuasa, qui a depuis fait belle route à travers le monde (Mind Game, Kaiba, DEVILMAN crybaby…). Au-delà de cette anecdote, ce ne sont ni les personnages (toujours faire gaffe aux mecs à lunettes, on vous le répète depuis des lustres), ni le moindre aspect narratif ou visuel qui offrira un regain d'intérêt à la série.

Bref, Tasūketsu est à oublier très vite mais pas de souci, il s'agit d'une production qui possède tous les ingrédients pour vous y aider.


EmmaNouba
Note :

Narita Saneatsu est un jeune homme qui vit seul, son père étant à l'étranger. Il n'a comme attache que ses amis du lycée. Ce garçon est étonnamment très peu attiré par les ordinateurs (sic). Quand pendant le cours d'informatique, apparaît sur l'écran une simple question à laquelle il répond « Oui ». La journée se passe et le soir il rentre chez lui comme tous les jours. Le lendemain, la télévision n'émet plus. Alors qu'il se rend au lycée, Saneatsu ne peut s'empêcher de trouver que tout est bien calme dans la rue. Quand il va chercher Ryûto il le découvre affalé sur sa table. C'est alors qu'il reçoit un appel de son camarade Kazuhiko qui lui apprend la terrible vérité : son ami est mort comme de nombreuses personnes.
Réunis par Yagihashi, le président du bureau des élèves, le groupe comprend qu'ils sont les seuls survivants du lycée. Tous ceux présents ont perdu tous les membres de leur famille. La ville est jonchée de cadavres, tous les habitants de Tokyo sont morts. Seules dix personnes ont répondu à l'appel. Apparaît alors sur l'ordinateur une nouvelle question : “Habitez-vous à Tokyo ?” Tout ceux qui n'ont pas vu cette question la veille sont morts. Le voici avec ses camarades survivants plongés dans un jeu contre la mort. Chaque jour, une nouvelle interrogation décide de ceux qui vont survivre. Si l'électricité et l'eau fonctionnent tout comme la radio, les services publics sont à l'arrêt, la télévision et l'internet sont HS. Ils décident de se retrouver le lendemain, pour rester groupés.
Le jour venu, le président du BDE manque à l'appel. Si personne n'a répondu à la question de la veille, la majorité l'emporte, le jeune homme habitait hors de Tokyo. Il est mort. Désormais le petit noyau de jeunes va recevoir des instructions d'une entité qui se fait appeler l'Empereur, et ils ne peuvent plus communiquer entre eux, le téléphone étant aussi coupés. En fait, apprennent-ils, un million de personnes a survécu à ce que l'Empereur appelle la manœuvre d'essais. Les règles du jeu sont simples : chaque jour dans une zone de la ville ils doivent trouver une boîte aux lettres bleue ou un ordinateur rouge, et y introduire une question fermée sans désigner quelqu'un précisément. Une question sera alors choisie par l'Empereur à 23 h 53… Elle sera diffusée deux minutes plus tard, et ceux qui auront répondu comme la majorité mourront. Le vainqueur gagnera l'honneur de rencontrer l'Empereur.

Littéralement intitulé “La majorité silencieuse” (Tasūketsu), cet anime aurait pu être intéressant si le genre survival game n'avait pas été déjà usé jusqu'à la corde avec notamment des séries devenues cultes telles que Gantz, Judge ou Ikigami et autres King's Game. Si l'on peut souligner à son avantage l'absence totale de fan service dans Tasūketsu, l'animation, elle, est extrêmement classique.
Cette adaptation du manga éponyme de Miyakawa Taiga est produite par le studio Satelight. Une première tentative en 2020 avait vu le jour avec un financement participatif et donné naissance à un court métrage. Étonnamment les chara-designs étaient bien plus intéressants que ceux cet anime, Nami Hayashi proposant des designs que l'on croirait sorti de Beyblade !


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