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Ken Akamatsu nommé vice-ministre parlementaire de l'Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie
posté à par Rafael Antonio Pineda
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Les vice-ministres parlementaires assistent le ministre et le vice-ministre de leur ministère respectif, mais, contrairement au vice-ministre, ne peuvent pas agir à la place du ministre en cas d'absence.
Akamatsu, membre du Parti libéral-démocrate (PLD), le grand parti conservateur japonais, est devenu le premier créateur de manga à remporter un siège à la Chambre des conseillers (chambre haute) de la Diète nationale (parlement) du Japon.
Akamatsu s'est par le passé concentré sur les problèmes affectant les créateurs japonais, notamment le système très décrié de taxation des artistes et travailleurs freelances.
Akamatsu a plongé dans la politique en 2011 lorsqu'il a mis en garde contre les changements de la loi japonaise sur les Copyright qui « détruirait » les œuvres dérivées (doujin). Kansaku Fukui, avocat et professeur à l'Université Nihon, a écrit un essai sur les pourparlers en cours sur l'accord de partenariat transpacifique (TPP) qui a suscité les remarques d'Akamatsu. L'artiste a continué à vocaliser ses inquiétudes les années suivantes.
En 2013, Akamatsu s'est joint à d'autres créateurs pour s'opposer au LDP et à l'amendement proposé par ses partenaires aux lois sur la pédopornographie. Selon les opposants au projet de loi, les projets initiaux ne faisaient pas de distinction entre la pornographie mettant en scène de vrais enfants et les images d'enfants. Akamatsu s'est rendu à la Diète et au siège du LDP pour exprimer son inquiétude, et le projet de loi final a été adopté en 2014 sans interdiction explicite des anime et des mangas.
En 2019, Akamatsu et le reste de la Japan Cartoonists Association ont officiellement exprimé leurs préoccupations concernant le projet d'un sous-comité gouvernemental visant à étendre la portée de la loi sur les Copyright. Le téléchargement d'images, d'illustrations et de photographies animées publiées illégalement sur des blogs personnels et des comptes Twitter aurait également été illégal, tout comme le copier-coller des paroles de chansons. Le changement proposé ne se limiterait pas au téléchargement direct des images elles-mêmes – prendre des captures d'écran de médias téléchargés illégalement serait également contraire aux nouvelles lois proposées.
En 2022, Akamatsu a qualifié les critiques de l'organisation mondiale pour l'égalité des sexes ONU Femmes de « pression externe » pour réglementer la « liberté d'expression du Japon, en particulier pour les mangas, les anime et les jeux » et a ajouté qu'une telle pression n'est pas nouvelle. Il a expliqué que de telles réglementations devaient être abordées avec rationalité et ne pas être respectées simplement parce qu'une partie extérieure l'exige. La définition d'Akamatsu de « pression externe » ne signifie pas nécessairement « en dehors du Japon ». Il a utilisé la suppression des messages d'intérêt public mettant en vedette Virtual YouTuber Tojou Linka comme exemple.
Akamatsu a lancé en 2008 sa librairie digitale J-Comi, et une version béta-teste du site est arrivée en 2010. Il y avait initialement partagé les 14 tomes de son manga Love Hina, gratuitement, avec six pages de publicité et aucune gestion des droits numériques (DRM) pendant un mois pour tester la viabilité du modèle économique. La plateforme fermera ses portes le 26 novembre en réponse à des problèmes rencontrés avec des sociétés de cartes de paiement.La plateforme a gagné en popularité en publiant le me manga Oku-sama wa Shôgakusei de Seiji Matsuyama – titre que Naoki Inose, vice-gouverneur de Tokyo à l'époque, avait nommé comme exemple des titres à censurer via la nouvelle ordonnance de Développement d'une Jeunesse en Pleine Santé. Bien que le site n'a jamais été disponible qu'en japonais, une version béta en anglais (et autres langues étrangères) a ouvert pour une sélection de titres, en 2011.
L'artiste a lancé son manga UQ Holder! Magister Negi Magi! 2 (sous le titre UQ Holder!, dans le Weekly Shônen Magazine de Kodansha, en août 2013 au Japon. Le titre a été transféré en octobre 2016 dans le Bessatsu Shônen Magazine sous le titre qu'on lui connait aujourd'hui – le présentant alors comme la suite de Negima!.
Sources : le site du Cabinet du Premier ministre du Japon, le compte X de Ken Akamatsu