Fairy gone

Episode 7

La série poursuit la structuration de son scénario. Si on peut regretter que les parties soient si figées (l'action pour l'action, la parlotte pour la trame), Fairy gone a au moins le mérite de prendre son temps. Le souci, c'est que tout l'intérêt de l'histoire - divisée en plusieurs groupes luttant pour un même bien, ou presque - n'est pas vraiment palpable. Il y a des enjeux, mais on ne parvient pas à saisir combien ce serait grave que tel ou tel groupe échoue, et c'est bien dommageable pour une série essayant de dresser un voile “politique” dans son intrigue.

Sur la forme, on est sur un dessin plus soigné que le précédent épisode, mais la réalisation ne joue que peu, voir jamais, avec les éléments d'espionnage, trahison ou quête de la vérité. Ca donne un peu l'impression d'une coquille vide et finalement pas complexe du tout. Fairy gone n'est pas cette série opaque où on ne comprendrait pas toutes les ficelles de l'écriture, mais se veut trop plan plan dans son approche pour mettre un tant soit peu d'intensité dans sa narration. Là ou Tetsuro Araki était capable de nous faire trembler quand Light mangeait une simple chips, Fairy gone ne fait vaciller personne quand on apprend que les soldats (de métal) sont manipulés par une force extérieure (ce n'est pas un bug). D'ailleurs, je note le manque d'inspiration total pour le son des flûtes permettant en effet de manipuler les soldats. On dirait un mec qui avait 6 et demi en cours de musique au collège. C'est affreux.

C'est un peu triste tout ca. Et on en vient à se dire que la série sait seulement nous divertir quand il faut faire parler la force. Pour du P.A. Works, c'est pas commun.

Note :

Fairy gone est diffusé sur Wakanim.