Blue Orchestra
Episode 8
par Guillaume Lasvigne,
oui
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Blue Orchestra est une série honnête. Il s'en dégage comme une conscience d'adapter un récit programmatique et loin d'être inédit mais avec la volonté d'en tirer le meilleur et d'en traduire les fondamentaux par la mise en scène. C'est clairement l'une des forces de la série.
Ce nouvel épisode centré sur le trauma de Haru, enfermée chez elle depuis qu'elle a croisé son ancienne harceleuse, en est une nouvelle preuve. Le rythme lent, le parti-pris de situer une bonne partie du récit dans des environnements sombres desquels il ne semble y avoir aucune échappatoire (la chambre pour regarder des films d'horreur, un jardin d'enfants en pleine nuit), l'explosion des sentiments par le dialogue et la musique…
Cette huitième livraison reste dans cette démarche de faire se résonner le violon et l'adolescence. Alors que Haru peine à s'ouvrir au monde, elle sait parfaitement accompagner le reste d'un groupe à l'aide de son violon. A l'inverse, Ritsuko provoque l'ire de l'une de ses collègues d'orchestre du fait de son incapacité à être dans le bon timing. Pour autant, elle est une jeune femme altruiste et à fleur de peau sur qui on peut compter.
Sur un air de Bach, la scène finale et le générique nous emportent par leur mélancolie et l'espoir qui s'en dégagent. C'est la promesse d'un renouveau pour les personnages et donc, probablement, pour un orchestre qui devrait de nouveau être au cœur des enjeux dans les semaines à venir.
Note :
Blue Orchestra est diffusé sur ADN.
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