Le guide des anime de l'été 2024
Bye Bye, Earth
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Bye Bye, Earth ?
Note de la communauté : 3.7
L'histoire
Dans un monde peuplé d'animaux anthropomorphes, Belle Lablac est la seule humaine. N'ayant ni crocs, ni fourrure, ni écailles, on la surnomme la "Sans Visage". Ayant du mal à trouver sa place, elle mène une vie solitaire jusqu'au jour où elle décide de partir à la recherche de ses racines, munie de son épée.
Bye Bye, Earth est diffusé sur Crunchyroll.
Comment était le premier épisode ?
Joan Lainé
Note :
Bye Bye, Earth est un projet qui débute en 2000 avec un light novel écrit par l'incontournable Tow Ubukata. Cette première édition est illustrée par l'immense artiste Yoshitaka Amano. La saga est ensuite rééditée avec des illustrations de l'artiste coréen Hyung-Tae Kim. Entre 2020 et 2022, et en l'espace de 4 tomes, le récit est adapté en manga par Ryû Asahi. Aujourd'hui, on découvre son adaptation en anime qui est diffusée en simulcast sur Crunchyroll.
Bye Bye, Earth est réalisé par Yasuto Nishikata et produit au sein du studio d'animation LIDEN FILMS. Au niveau de l'écriture du scénario, on retrouve Hiroyuki Yoshino. Le design des personnages est quant à lui adapté à l'animation par Yûki Hino tandis que Hotaka Okamoto s'occupe de la direction artistique. Et enfin, concernant la musique de la série, la bande-son est composée par Kevin Penkin.
Ce premier épisode nous présente Belle Lablac, qui a l'apparence d'une humaine. Sauf que dans le monde de la série, tous les êtres vivants ont des attributs d'animaux. Belle est la seule de son espèce, et c'est pour cela qu'elle est dévisagée où qu'elle aille. Elle est élevée par son maître, qui a lui aussi une apparence animale, et envoyée en mission pour se battre avec une épée géante et protéger les diverses espèces. Mais Belle aimerait surtout se connecter au monde. Elle voudrait retrouver ses origines et découvrir des humains comme elles. C'est ainsi qu'elle part en voyage.
Si l'univers de Bye Bye, Earth semble très intéressant et donne envie de lire le light novel d'origine, il est difficile de se satisfaire de l'anime. En effet, la série est confuse et très mal racontée, s'attardant sur des détails (avec un combat bien trop long par exemple) mais ne prenant pas le temps de développer l'essentiel. Par exemple, le passé de Belle sort de nulle part, il est dévoilé sans véritable raison dans un flash-back qui n'en est pas vraiment un. C'est très confus, c'est dommage, et cela a des incidences directes sur ce que l'on voit à l'écran. Effectivement, la fin de l'épisode est censée faire éprouver de la tristesse aux spectateurs mais le développement du lien entre Belle et son maître est tellement insuffisant au cours de l'épisode qu'il n'en est rien. On ressent les bonnes idées présentent dans l'œuvre d'origine mais elles sont gâchées par une production qui n'est pas à la hauteur.
Du côté de l'animation, l'anime n'est pas particulièrement brillant non plus. Sans être réellement décevant sur le plan visuel, il s'inscrit dans des standards plutôt moyens. Les incursions dans l'animation de Tow Ubukata ayant donné des œuvres comme Psycho-Pass, Mardock Scramble ou encore Ghost in the Shell Arise, on ne peut qu'être déçu lorsque l'on tombe sur un anime ne lui rendant pas honneur. Mais ce n'est que le premier épisode de la série et il est très introductif. Attendons de voir le début du périple de Belle pour réellement juger cette production.
EmmaNouba
Note :
Belle Lablac a un truc bien spécial, bien à elle : c'est la seule humaine dans son univers. Et croyez bien que partout où elle passe, les langues se délient. Quelle étrange créature que cette Belle avec ses oreilles plates, sans ailes, sans ouïe, ni plumes ! Elle ne passe pas inaperçue.
Quand elle arrive dans ce petit village au bord d'une rivière, dans laquelle s'est installé un poulpe qui a la malheureuse idée de rendre l'eau salée, elle répond à l'appel du juge de la Tour de la roue du temps. Ce vieux mulot a fait appel à un nomade pour les débarrasser de cette Negori, une bête qui crache un liquide noir, rendant l'eau impropre. Belle accepte mais à condition qu'elle puisse manger sa proie. Eh oui, elle est carnivore au grand dam du juge et de ses concitoyens. S'ensuit alors un combat (très bien animé) entre la demoiselle, en symbiose avec son épée, et cette bestiole géante proche du poulpe à tête d'oiseau, semant des graines en mourant.
Sa mission accomplie, un tentacule de Negori sous le bras, elle rentre chez son mentor, Sian, un homme chat. C'est son Enola, son maître. La jeune femme n'a qu'un rêve : trouver d'autres humains. Sa solitude lui pèse et pour cela, elle va devoir parcourir le monde. Seul le métier de Nomade lui permettra cela. Il est temps qu'elle prenne son envol et qu'elle trouve son propre univers, accompagné de son épée Rondig.
On ne sait rien si ce n'est qu'elle serait sortie enfant d'une pierre et serait dotée dès son plus jeune âge d'une force herculéenne. Son seul et premier ami a été son épée qu'elle a délivrée dans les geôles d'un château (littéralement, l'arme était en prison). C'est ainsi qu'enfant, elle passa du temps enfermée avec l'épée. Avant de partir, elle doit passer l'épreuve qui va déterminer sa malédiction, l'unique voie pour prendre le titre de Nomade. Celle de Sian est qu'il ne peut se servir de sa force que pour enseigner. Accepter sa malédiction est la voie tracée pour en faire une bénédiction, lui confie son maître dont la mission arrive à son terme. Sian lui a appris sa dernière leçon, il va disparaître de sa vie, mais aussi de ses souvenirs, lui qui l'a sortie de sa geôle quand elle n'était qu'une petite fille.
Un dernier combat symbolique et la demoiselle part à l'assaut du monde.
Ce premier épisode pose les bases de qui est Belle, cette jeune femme sortie d'un roc, désormais seule avec son épée, à l'assaut de la plus grande aventure de sa vie. Adapté d'une nouvelle de Tow Ubukata (Heroic Age), Bye Bye, Earth se déroule dans un univers graphiquement d'heroic fantasy très riche avec ses multiples typologies d'habitants et des décors très réussis signés Hotaka Okamoto (Lycoris Recoil). Saluons le travail de Yūki Hino qui propose un chara-design délicat et très agréable. La réalisation est confiée à Yasuto Nishikata (Killing Bites, Hortensia Saga), avec Hiroyuki Yoshino (Black Butler) et produit par Linden Films.
S'il est compliqué avec un épisode aussi introductif de juger de la suite, on a bien envie de prendre son paquetage et de suivre les aventures de Belle dans sa quête de l'humain.
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