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La plateforme "Manga Toshokan Z" lance une campagne de financement participatif afin de rouvrir ses portes
posté à par Rafael Antonio Pineda
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Le compte X de Manga Toshokan Z (Manga Library Z), un service digital qui propose gratuitement des mangas dont la publication a été abandonnée, a fait peau neuve en se renommant "Kaette Kuru Manga Toshokan Z" (Manga Toshokan Z reviendra) ce lundi, et a également démarré via le site Motion Gallery, aujourd'hui, une campagne de financement aprticipatif visant à récolter 3 millions de yens afin de rouvrir ses portes.
<<クラウドファンディング開始のお知らせ>>
— 帰ってくるマンガ図書館Z (@Manga_Z_) February 4, 2025
▼プロジェクトページ
「マンガ図書館Zは帰って来る!」サイト再始動プロジェクトhttps://t.co/AxyeWDYBY0
マンガ図書館Zはサイトの早期再開を目指し、4月末を再開の目標としてクラウドファンディングを開催して支援を広く募ることにいたしました!… pic.twitter.com/dbxU00hbGr
A l'heure de cet article, la campagne a atteint son objectif puisqu'elle a déjà collecté 3 084 055 yens. Elle s'achèvera le 1er avril.
Le site a fermé ses portes le 26 novembre dernier après des difficultés rencontrées avec des sociétés de cartes de crédit et une interruption de tous les moyens de paiement.Ken Akamatsu a créé ce service, initialement appelé « Zeppan Manga Toshokan » (rattaché à J-Comi) en 2011 ; avec une version béta ouverte en 2010. Ce service basé sur les revenus publicitaires distribue des mangas difficiles à trouver et les publie gratuitement, reversant les revenus aux créateurs originaux.
L'auteur a initialement, pour tester la viabilité du site, publié les 14 tomes de son manga Love Hina, gratuitement, avec six pages de publicités et sans gestion des droits numériques. Les maisons d'édition Shueisha et Kodansha ont commencé à collaborer avec le site en 2010.
En 2015, Akamatsu et GyaO!, filiale de Yahoo! Japan, ont fondé conjointement une filiale appelée J Comic Terrace pour prendre en charge la gestion et le contrôle du service, qui a également été rebaptisé à l'époque « Manga Library Z ». Akamatsu a ensuite pris sa retraite de la direction. Il déclarait alors: « J'ai lancé J-Comi dans le but d'éliminer le piratage, mais comme je publie une série hebdomadaire, il y a des parties que je ne suis pas en mesure de gérer. GYAO est venu me proposer une injection de capital et de m'aider à gérer le projet. »
En 2011, le service a gagné en notoriété avec l'arrivée dans son catalogue de Oku-sama wa Shogakugsei de Seiji Matsuyama, un ouvrage décrié que Naoki Inose, vice-gouverneur de Tokyo à l'époque, avait utilisé comme exemple de manga qui « doit être restreint par l'Ordonnance sur le développement sain des jeunes », qui venait alors d'être remaniée. Si le site n'était disponible qu'en japonais, une version béta en anglais (et en langue étrangère) a proposé quelques titres en 2011.
Il proposait au téléchargement des versions PDF des mangas avec un filigrane. Un abonnement premium était également proposé ; et le site incluait également un lecteur avec traduction automatique dans plus de 51 langues.
Ces deux dernières années, de nombreux sites et services au Japon ont désactiver les paiements via des services tels que Visa et Mastercard, les transactions étant refusées. Ces sites sont, entre autres, Nico Nico, Melonbooks and Toranoana, DLSite (which also disallowed American Express), Fantia, Manga Library Z, et Fanza et pictSPACE.
Cietan Kitney, responsable produit Asie-Pacifique chez Visa, a confirmé en décembre dernière que même si Visa souhaite rendre son service de paiement accessible aux produits et services légaux et légitimes autant que possible, il arrive qu'elle refuse des achats pour « protéger la marque ».
Sources : le compte X de Manga Library Z, Motion Gallery, IT Media News