Le guide des anime de l'été 2020
The God of High School
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The God of High School ?
Note de la communauté : 3.5
Qu'est-ce que c'est ?

Un lycéen et ses amis participent à un tournoi épique, empruntant leurs pouvoirs directement aux dieux. Si le gagnant verra tous ses vœux se réaliser, les participants découvrent qu'une mystérieuse organisation semble tirer les ficelles de cette compétition...
The God of High School est diffusé sur Crunchyroll le lundi à 16 h 30.
Comment était le premier épisode ?
Bruno de la Cruz
Note :
Voilà l'un des titres les plus attendus de cette (bien maigre) saison de simulcasts estivaux. Evidemment, le projet est un acte important des Crunchy Originals, surtout après “leur Kingdom” Tower of God (je fais le rapprochement avec Kingdom non pas pour le genre, sinon le pari éditorial).
Au-delà des qualités de cette intro, notons l'état de son portage : en lisant le webtoon, on s'aperçoit du vrai remaniement opéré par le staff et la scénariste Yoshimura Kiyoko (qui a déjà travaillé avec le réalisateur Park-Seong Ju). L'agencement est logiquement modifié, mais c'est surtout la digestion des scènes qui change, avec un rush bienvenu à l'essentiel, une introduction des personnages façon buddy movie, et une pêche qui contamine tous les composants de l'épisode.
Si l'anime était attendu, c'est surtout à cause du talent de son réalisateur, Park-Seong “Shaking Cam” Ju. Cet excellent animateur (Bayonetta, One Piece, Space Dandy...) s'est fait un nom dans le milieu (les professionnels l'estiment) mas s'est révélé aux yeux des observateurs depuis sa direction sur Garo: Vanishing Line chez MAPPA. Comme son surnom l'indique, Park-Seong fait trembler la caméra en permanence, et pas seulement quand il dirige ! On a l'habitude de dire que l'animateur est un peu le réalisateur de sa séquence (quand le directeur laisse cette liberté), et Park-Seong le prouve. Même sa scène la plus anodine dans Terror in Resonance est accompagnée de tremblements ! Une vraie identité qui donne du cachet à son talent. Avec le temps, il a appris à l'utiliser à meilleur escient. Avec son timing lui aussi reconnaissable – abrupte mais pas économique pour autant, étant donné l'exubérance de son body acting –, on dirait que toutes les séquences nerveuses de l'épisode sont signées par lui. Cela veut dire que sa vision s'élargit, qu'elle est capable d'être contagieuse. Et son identité ne se limite pas à la tremblote. On la retrouve dans les entrées de champs et ses zooms/dézooms, comme si tous les personnages venaient de donner un ordre, depuis leurs cockpits, à leur mecha. Une belle envergure visuelle !
Il faut bien dire que nous avons ici près d'1 minute 30 d'action pure (comme si on avait droit à un opening en plein milieu). La baston sous TGH bascule sans crier gare entre le réalisme et l'hyper stylisation. On sent l'impact des coups et les chorégraphies préfèrent immerger le spectateur plutôt que de laisser tranquillement assis sur son siège.
Deux autres observations à donner : il semblerait, d'après plusieurs sources, que la production soit finie. De mon côté je peux dire qu'elle n'était pas loin d'être terminée il y a plusieurs semaines (et quand on parle de production, cela ne signifie pas seulement l'animation). Je crois que si MAPPA s'est lancé dans tant de projet – dont L'Attaque des Titans –, c'est peut-être parce qu'ils savent où ils en sont. Enfin, il est appréciable de voir la digestion du chara design par Akita Manabu (Kakegurui, déjà chez MAPPA), qui se rapproche davantage de la fin du webtoon, et a su conserver ses nez si caractéristiques et rosés (on dirait qu'ils ont le rhume ou qu'ils sont bourrés !)
The God of High School est donc un petit bonbon d'énergie, de panache, de fun, et de qualité technique. Bref, il est évident qu'il faut garder un œil sur les épisodes de TGH, tant l'équipe peut lâcher des gros morceaux de sakuga bien baveux !

Note :
Crunchyroll continue sur sa lancée des Originals. Après Tower of God, la plateforme s'attaque au très populaire webtoon The God of High School de Yong-Je Park. Mais cette fois, fini l'animation en demi-teinte et les coupes dans le lore pour condenser les informations en 12 épisodes. La série est confiée au studio MAPPA et pas à n'importe qui puisque c'est Sunghoo Park qui récupère le titre. Aucun lien avec l'auteur (les noms de famille en Corée c'est une sacrée histoire) mais bien coréen, Park est un réalisateur émérite déjà connu de la sphère anime et reconnu pour son talent de mise en scène notamment dans l'action. Il l'a déjà mis au service de Garo: Vanishing Line, dont The God of High School hérite de la caméra tremblotante, comme si embarquée au coeur des combats.
Ça ne sera pas de trop puisque la série fait la part belle à la baston décomplexée. The God of High School est un délire à mi-chemin entre le jeu de bagarre et le budokai tenkaichi de Dragon Ball où tous les coups sont permis. Autant dire que ça fait saliver. Mais il y a de quoi paniquer quant à la qualité de l'animation, car c'est vrai que ça demande énormément de ressources et une équipe rodée à une mise en scène dynamique et nerveuse. Visiblement Sunghoo Park a su s'entourer des meilleurs car le premier épisode est un déluge de scènes plus impressionnantes les une que les autres.
Jin Mori est un jeune artiste martial de 17 ans. En retard au tournoi d'art martiaux du God of High School pour avoir explosé son réveil, le voilà pédalant à toute allure sur la route pour arriver à temps. Mais témoin d'un vol à l'arraché, le voici à la poursuite d'un voleur à moto. Zigzaguant dangereusement sur le périph, Jin finit par percuter une inconnue qui va elle aussi au tournoi. Le malentendu dissipé les revoilà partis sur les traces du fuyard ! Leur efforts combinés sont sur le point de payer quand un troisième homme vient stopper la fuite en avant du voleur.
Daewi, Mira et Jin viennent de se rencontrer pour la première fois, le début d'une longue amitié ?
Wow quelle claque ! Avant même le début du tournoi, l'équipe artistique se défonce pour offrir une course-poursuite à vélo qui jouit d'une animation assez dingue, sans parler des changements de style alternant en fonction des circonstances, tordant le chara design assez simple des héros pour en faire un peu ce qu'ils veulent. Cela rappelle le traitement des personnages dans Pokémon Sun & Moon. Contrairement à ce que nous pouvions imaginer, la série possède un humour très efficace et communicatif qui utilise à merveille un hors-chara contrastant avec l'action débridée surréaliste que nous propose l'épisode. Car après la course-poursuite, déjà magique, c'est l'heure du battle royale éliminatoire dans l'arène et autant dire que les animateurs s'en donnent à coeur joie. Le tout est rythmé par une OST électro assez unique, à l'image du générique EDM bien hardcore servi sur des extraits de l'épisode (paresseux mais entraînant).
Très curieux de voir l'évolution du titre qui démarre comme un des meilleurs de la saison.

Note :
Jin Mori, un jeune artiste martial de 17 ans, s'apprête à concourir au tournoi God of High School. Le gagnant de cette compétition verra son vœu le plus cher exaucer. Mais sur le chemin de l'arène, et alors qu'il n'est déjà pas en avance pour la cérémonie d'ouverture, Jin assiste au vol à l'arraché du portefeuille d'une personne âgée. Son sens de la justice ne fait qu'un tour et, quitte à être encore plus en retard, il décide de poursuivre le voleur. Ce faisant, sa route va croiser celle de deux autres combattants très puissants : Han Daewi, dont les coups de poings sont ravageurs, et Yoo Mira, une redoutable épéiste.
Une fois au tournoi, notre trio de nouveaux amis va devoir commencer par se qualifier lors d'un battle royale avec tous les autres participants.
The God of High School est l'adaptation en anime d'un web manhwa écrit et dessiné par Yongje Park, et édité en 2010 sur la plateforme Naver Webtoon. Le succès étant au rendez-vous, le titre est traduit en anglais en 2014 sur Line Webtoon, une popularité d'autant plus soulignée par le fait qu'il existe aussi une adaptation en jeu mobile.
Et l'anime pourrait bien suivre le même chemin glorieux, si les épisodes suivants sont de la même teneur que ce premier. Il faut dire que c'est le studio MAPPA (Kids on the Slope, Yuri!!! on Ice, Dorohedoro, etc.) et le réalisateur Park-Seong (Zombie Land Saga, Angolmois, etc.) à l'œuvre. Ce dernier est réputé pour sa très bonne gestion de la « caméra à l'épaule ». Ce n'est pas non plus du Paul Greengrass mais le gain en dynamisme sur la mise en scène est notable, celle-ci devenant plus organique, avec des suivis de mouvements et des déformations de perspective qui en mettent plein la vue (et qui doivent être un cauchemar à story-boarder et animer).
Sa patte est effectivement perceptible ici et parfaitement adaptée aux scènes d'action. Ainsi, l'intro qui caractérise les personnages est un moment de bravoure comme on en voit trop peu souvent.
Pour l'anecdote, la scène de la présentation du tournoi s'inspire de la cinématique d'ouverture de Street Fighter IV et de ses effets d'encre.
En matière d'écriture, les enjeux sont somme toute très classiques, et le pitch peut même refroidir par son classicisme absolu. Le second degré aide néanmoins à accrocher, mais il est clair que l'intérêt de The God of High School repose à priori plus sur ses combats qui promettent en revanche une certaine dose de folie.

Note :
Comment commencer une série avec autant de suspens ? The God of High School semble en tout cas avoir la recette. Après une introduction excellemment menée, on s'attend à tout ! Et on ne peut que saluer la qualité de ce second Crunchyroll Original, adaptation du webtoon éponyme du Coréen Yong-Je Park. La réalisation a été confiée à Sunghoo Park (Space Dandy, Jujutsu Kaisen), grand amateur de caméra « en mode à l'épaule », ce qui donne une image très dynamique proche d'un film d'action type Mission Impossible, mais dans les pattes du studio MAPPA, reconnu pour son travail d'excellence.
Pour le récit, Kiyoko Yoshimura (Dorohedoro) s'y colle et fait comme d'habitude du bon boulot. Bref, on peut y aller, l'équipe est de qualité et rien que l'intro fait envie. Ajoutons encore un chara design mené par Manabu Akita (qui a notamment bossé sur Garo the Animation), une 3D au top réalisée par Toshihiro Sasaki, le tout étant rythmé par une musique de Arisa Okehazama (Jujutsu Kaisen), avec un opening de dubstep qui ravira tous les amateurs de musique électronique.
Côté histoire, on comprend rapidement que tout va tourner autour d'un tournoi, mais là où la série est subtile c'est qu'elle ne nous amène pas directement dans l'arène et prend des détours très bien ficelés. On rencontre tout d'abord Jin Mori, qui se réveille après un cauchemar où l'on sent bien que son enfance n'a pas été toute rose. Son grand-père l'a initié au Renewal Taekwondo. Puis après des discussions d'anonymes dans le métro, on arrive sur Han Daewi, un jeune gars de 17 ans qui termine son boulot de nuit dans une supérette avant d'aller aux préliminaires de Séoul. Lui est un as du karaté.
Et enfin, on rencontre la très singulière, Yoo Mira, ni très belle, ni très sexy, mais toujours accompagnée de son grand bâton, c'est la 25e maitresse du Gekkô Kenpo, un art très particulier. Ces trois-là vont se rencontrer lors d'une folle course poursuite après un gars qui a volé le sac d'une mamie ! Tout est dit, le tournoi préliminaire va débuter et ils prennent le temps de faire justice.
Alternant de vrais scènes d'action brillantes et de pures moment d'humour, le tout ponctué par un rap relayé sur les réseaux sociaux, le chemin qui nous emmène vers l'arène est déjà un régal pour les yeux et les zygomatiques. Après plus de 13 minutes, on entre enfin dans le cœur du sujet : les éliminatoires de Séoul, du tournoi de God of High School. Les règles sont simples pour les participants : le premier tour est tout simplement une battle royale. Ceux qui en sortiront indemnes iront en finale. Tous les coups sont permis. Et dans l'arène, tout part en baston, sous les caméras du grand ordonnateur : le fameux personnage que l'on au début et qui semble avoir des liens avec le diable.
Cela promet de grands moments et franchement ce premier épisode est une mise en bouche bien fichue. Alors amateurs de baston ou simples curieux, The God of High School est prometteur et est une des bonnes surprises du moment.
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