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La Japan House de Los Angeles propose le film d'animation Lettre à Momo

La Japan House de Los Angeles met à disposition des internautes, sur son site internet, le film Lettre à Momo (dans sa version anglophone), dans le cadre de son exposition « NATURE/SUPERNATURE: Visions of This World and Beyond in Japanese Woodblock Prints », qui se tiendra jusqu'au 31 mars. Notons que le film est accessible à quiconque gratuitement – une fois enregistré sur le site.

Le film est sorti au Japon en avril 2012, puis a été projeté une semaine à Hollywood en novembre 2013 avant de sortir au Centre IFC de New York en juillet 2014. Il a été projeté en France en septembre 2013.

Il a été récompensé du prix Best Picture lors du 20e Festival du Film de Tokyo Kinder et du prix spécial du Jury en août 2014 ; il a remporté le Prix du Jury (catégorie film d'animation) lors du Festival International du Film pour enfants de Chicago en automne 2013 ; et a reçu le Grand Prix du Festival du Film pour Enfants de New York en mars 2012.

Voici le synopsis :

Trois gouttes d'eau tombent du ciel et rebondissent sur l'épaule de Momo qui tient dans sa main une lettre inachevée écrite par son père, océanographe, disparu en mer. Cette lettre, qui commence par « Chère Momo », est restée blanche. Après ce décès, Ikuko, la mère de Momo, décide de quitter Tokyo avec sa fille et de rejoindre son île natale, l'île de Shio, située dans la mer intérieure de Seto. Les deux femmes vont habiter chez l'oncle et la tante d'Ikuko qui se réjouissent de voir arriver un peu de sang neuf sur leur île vieillissante. La maison de famille n'a pas changé depuis des années. Ikuko rayonne de bonheur à l'idée de la retrouver. Pour elle, ce décor est tout simplement merveilleux ; pour Momo, il est propice à l'ennui d'autant qu'elle n'y connaît encore personne. Guidée par sa mère pour faire la connaissance des jeunes de l'île et aussitôt prise sous la protection du gentil Yota, Momo ne parvient cependant pas à intégrer la sympathique bande. Le jour où elle est invitée à sauter dans l'eau du haut d'un pont, elle n'y arrive pas. Elle a la tête ailleurs. Elle aimerait savoir ce que son père a voulu lui écrire avant de disparaître. Elle se souvient de la dernière fois où elle s'est disputée avec lui et se sent coupable. Un jour, elle distingue une ombre aux côtés de sa mère. Puis, dans le grenier de la maison, elle découvre que les figures d'un roman illustré ont disparu et elle entend des bruits suspects. Elle prend peur...

Sources : échange de courriels, site de Japan House LA