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La Classification Board d'Australie répond aux critiques du Sénateur concernant le contenu des anime

posté à par Lynzee Loveridge
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La Classification Board d'Australie a répondu aux critiques émises plus tôt cette semaine par le Sénateur Stirling Griff, de l'Alliance des centres sud-australiens, concernant le contenu des anime validés, faisant fi de la Loi criminelle. La présidente de l'organisme, Margaret Anderson, a répondu qu'elle était au courant des inquiétudes autour de Sword Art Online: Extra Edition, No Game, No Life et les tomes 1 et 2 de Eromanga Sensei. Elle a ajouté que le contenu était traité de la même manière – qu'il s'agisse d'un format live ou animé.

La Board classifie les films en s'appuyant sur la Guideline de la Classification des Films (la Film Guideline). Il n'y a pas de guide spécifique ou différent pour traiter les films d'animation. Les films peuvent être classifié de la catégorie G à la R 18+ (avec la X 18 + qui concerne les films contenant du contenu sexuel explicite). Si un film propose un contenu excédant la limite définie de la catégorie R 18+, il sera classé RC - Refused Classification (refusé). Les films d'animation ont ainsi été classé selon ces catégories, soit M, MA 15+, R 18+ et RC

La Film Guildelines souligne que le contexte joue un rôle majeur dans la classification des films. Ainsi, Sword Art Online: Extra Edition a été classé M à cause de ses « imagerie sexualisée, ses références sexuelles et ses animations violentes ». No Game, No Life et Eromanga Sensei ont été catégorisés MA 15+ pour « de forts thèmes sexuels ».

Dans un discours adressé au Parlement, mercredi, le Sénateur a surtout mis l'accent sur les mangas proposant des « enfants aux grands yeux, souvent en uniforme, engagés dans des activités ou poses sexuelles explicites, étant souvent abusés sexuellement. »

Il a plus particulièrement mentionné la série Eromanga Sensei, qu'il présente comme ayant « pour thème majeur l'inceste » et proposant « beaucoup de scènes si dérangeantes que je ne vais simplement pas – je ne peux juste pas – les décrire. » Le titre est, en Australie, classifiée MA15+.

Il a ainsi critiqué l'Australian Classification Board pour ces classements ignorant la Loi criminelle. En Australie, en effet, il est illégal de produire, posséder ou distribuer de la pornographie ou tout autre support montrant l'abus d'un.e individu.e âgé.e de moins de 18 ans. En 2008, la Cour Suprême de Nouvelle-Galles du Sud a statué qu'une bande-dessinée pornographique mettant en scène un personnage des Simpsons est considérée comme de la pédopornographie.

D'après les lois japonaises concernant la pédopornographie, les représentation fictives – comme celles des mangas et anime – ne sont pas affectées par les réglementations. La directrice Anderson a écrit dans sa lettre que la Board était au courant qu'une campagne concernant la vente de manga et anime japonais avait été lancée en Australie et que, dans le contexte de la révision de ce Règlement de Classification par le gouvernement, cette question avait été soulevée. Son organisme est ouverte à cette review.

Source : Kotaku Australia (Alex Walker )


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